À la manière d’un fond documentaire imaginaire, ce travail plastique rapproche dans un jeu de correspondance, amas stellaire et végétal.


Entre divagation nocturne au sein de la nature et déambulation dans l’image, photographies et recherches visuelles se font échos pour questionner la fluctuation des possibles rattaché à la notion de métamorphose.




«La métamorphose n’est pas simplement la succession de deux différences, elle est l’impossibilité de remplacer l’autre, la coexistence paradoxale des possibles les plus éloignés dans une seule et même vie» 


Emanuele Coccia, Métamorphose (ed. Payot & Rivages 2020)

Sensible à l’impact bénéfique de la nature, ce projet est né d’un besoin de passer du temps avec le végétal. Habitant en ville, j’ai commencé à parcourir des espaces de proximité comme des parcs ou des jardins. La photographie envisagée comme une pratique d’immersion et de lâcher prise, accompagne ces déambulations.


Les prises de vues sont réalisées au plus près du végétal à mi-chemin entre, observation et expérimentations hasardeuses avec l’environnement. Parallèlement j’ai prêté attention au sujet en me documentant.


Les sensations éprouvées lors d’une prise de vues nocturne, à orienté le projet en établissant une résonance entre amas stellaire et végétal. L’enchevêtrement végétal capté alors, avec peu de visibilité devient l’objet (le théâtre) de métamorphoses.


Le travail d’expérimentation plastique se poursuit sur la photographie. Je me rapproche encore un peu plus, rentre dans l’intimité de l’image. Certaines incorporent de la peinture, suggérant, des particules en gravitation, des objets céleste, des agrégations minérale… Il y a une continuité entre la prise de vue et le travail effectué par la suite sur l’image qui prolonge l’expérience immersive de la prise de vue.